L’endométriose est une maladie qui touche aujourd’hui au minimum une femme sur dix, peut provoquer des douleurs chroniques, une fatigue intense et un impact majeur sur la qualité de vie. Face aux limites des traitements classiques, de plus en plus de femmes cherchent des approches complémentaires. Parmi elles, la fasciathérapie offre une réponse douce, corporelle et souvent méconnue.
Dans cet article, nous explorons le lien entre endométriose et fasciathérapie à travers l’expérience de Marie-Jacques Poncet, gynécologue devenue fasciathérapeute. Une conversation précieuse, à découvrir également en vidéo sur ma chaîne YouTube.
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ToggleQu’est-ce que l’endométriose ?
Marie-Jacques nous rappelle les bases :
L’endométriose est liée à la présence de cellules de l’endomètre — la muqueuse qui tapisse l’utérus — en dehors de leur zone habituelle. Ces cellules peuvent migrer vers d’autres parties du corps (ovaires, intestin, péritoine…) et réagir aux cycles hormonaux, provoquant inflammation et douleurs chroniques, notamment pendant les règles.
Mais cette pathologie dépasse le cadre purement gynécologique. Elle s’inscrit dans un terrain inflammatoire plus large, souvent accompagné de fatigue, de troubles digestifs ou de tensions corporelles persistantes.
La fasciathérapie, une approche corporelle complémentaire
Traditionnellement, la médecine propose des traitements hormonaux (comme la pilule pour bloquer les cycles) et des anti-inflammatoires. Mais Marie-Jacques insiste :
« L’endométriose est multifactorielle. Il faut agir sur le terrain, et pas seulement masquer les symptômes. »
C’est là qu’intervient la fasciathérapie. En agissant en profondeur sur les tissus conjonctifs (les fascias), cette approche manuelle permet de :
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diminuer les tensions internes,
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apaiser l’inflammation,
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retrouver une mobilité et un confort dans la zone pelvienne, souvent figée ou douloureuse.
La fasciathérapie agit aussi sur le rapport au corps. Elle redonne une place à la sensation, à l’écoute de soi, là où la douleur a parfois tout envahi.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article : L’impact du toucher en fasciathérapie sur le système nerveux
Une relation à soi au cœur du soulagement
« Ce qui fait la différence, souligne Marie-Jacques, c’est le désir de prendre soin de soi. »
Certaines femmes ressentent un mieux-être dès la première séance. Pour d’autres, le chemin est plus progressif. Ce qui joue : la capacité à s’engager dans une démarche globale, qui inclut parfois aussi des changements dans l’alimentation, le rythme de vie ou la gestion du stress.
Car comme le dit Marie-Jacques avec simplicité :
« L’endométriose n’est pas une fatalité. En travaillant sur le terrain, on peut vraiment alléger, voire faire disparaître certains symptômes
et les lésions peuvent même disparaitre… »
En conclusion
La fasciathérapie permet d’ouvrir une voie d’accompagnement sensible, respectueuse et personnalisée.
Pour toutes celles qui vivent avec cette douleur, cette approche peut être un soutien puissant, et une invitation à revenir à soi — doucement, profondément.
🎥 Retrouvez l’interview complète de Marie-Jacques Poncet sur la chaîne YouTube Méthode Fasciathérapie.
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