Trois niveaux de transformation en fasciathérapie – Rencontre avec Céline Daléry
Dans cette interview, Céline Daléry, fasciathérapeute installée à Thônex (Genève), partage trois expériences cliniques qui illustrent comment la fasciathérapie peut transformer une personne à différents niveaux : physique, mémoriel et relationnel.
Son regard sensible et ancré sur le corps révèle ce que le toucher peut permettre de libérer, sans forcer ni interpréter, mais en écoutant ce qui cherche à être remis en mouvement.

CĂ©line DalĂ©ryÂ
Fasciathérapeute à Thônex, Genève
SecrĂ©taire de l’Association Suisse de FasciathĂ©rapie
Table of Contents
ToggleLe corps physique : retrouver de l'espace, relancer un mouvement
Dans une première situation, CĂ©line raconte comment, au cours d’une sĂ©ance avec une femme enceinte dont le bĂ©bĂ© se prĂ©sentait en siège, le travail de libĂ©ration du ventre a permis de redonner de l’espace Ă l’intĂ©rieur. Quelques jours plus tard, le bĂ©bĂ© s’Ă©tait retournĂ©.
Un geste simple, une présence, et le corps retrouve une fonction, un élan, un possible.
Le corps mémoire : quand le toucher réveille l'histoire
Une autre cliente vient pour une douleur persistante au tibia. En travaillant cette zone, CĂ©line perçoit un signal très prĂ©cis, presque mĂ©tallique. La cliente ne se souvient de rien sur le moment. Mais Ă la sĂ©ance suivante, elle raconte qu’un souvenir est remontĂ© : une choc contre un escalier mĂ©tallique, totalement oubliĂ©.
Par le mouvement relancé, une mémoire oubliée émerge. Ce qui était figé peut être intégré.
Le corps relationnel : changer de posture, éclairer le lien
Dans un troisième cas, une femme en difficultĂ© dans une relation vient avec le sentiment de ne pas savoir comment se positionner sans crĂ©er de conflit. Pendant la sĂ©ance, elle dit avoir trouvĂ© spontanĂ©ment une manière d’agir qui respecte Ă la fois son besoin et celui de l’autre.
Le corps en mouvement permet ici une nouvelle manière d’ĂŞtre en lien.
CĂ©line exprime avec douceur que cette force du vivant est prĂ©sente en chacun. La fasciathĂ©rapie n’impose rien : elle Ă©veille ce qui est prĂŞt Ă bouger, Ă se transformer, Ă revenir Ă la conscience.
« Cette force est en chacun. Elle ne demande qu’Ă ĂŞtre Ă©veillĂ©e, potentialisĂ©e, vĂ©cue. »
L’interview complète de CĂ©line sur YouTubeÂ
Cette interview illustre toute la richesse d’une transformation en fasciathĂ©rapie, qui touche Ă la fois le corps, la mĂ©moire et le lien.  Pour la visionner, cliquez ICIÂ
Céline Daléry est fasciathérapeute à Thônex (GE), reconnue RME et ASCA. Elle exerce depuis 2011 et se prépare au diplôme fédéral de thérapeute complémentaire.