Si la préménopause avait une brochure publicitaire, on y verrait exactement cette scène :
une femme dans un hamac au-dessus de l’eau, les yeux fermés, la main qui effleure la surface… et surtout personne autour.
Parce que parfois, au milieu des bouffées de chaleur, de la fatigue et des émotions en mode montagnes russes, on aimerait juste ça : un moment suspendu, entre ciel et eau, où le corps peut enfin souffler.
Et même si on ne peut pas toutes se téléporter dans un hamac au milieu d’un lac, il existe une autre façon d’offrir au corps un vrai répit : la fasciathérapie.
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ToggleQuand le corps cherche un nouveau rythme
La préménopause n’est pas une maladie, mais une phase de transition hormonale.
La diminution progressive des œstrogènes et de la progestérone influence le système nerveux, la circulation et les fascias.
Le corps réagit par des variations de température, des tensions diffuses, parfois une impression d’instabilité ou de surcharge émotionnelle.
Ces modifications internes se répercutent sur la tonicité des fascias particulièrement sensibles aux fluctuations hormonales.
Quand ils perdent de leur élasticité, la perception corporelle se brouille : certaines zones deviennent plus tendues, d’autres moins présentes, laissant une sensation de décalage intérieur.
Comment la fasciathérapie agit-elle pendant la préménopause ?
Par un toucher lent, attentif et respectueux, la fasciathérapie permet de :
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Relâcher les tensions viscérales et musculaires, souvent accentuées dans le bas-ventre, le diaphragme ou le dos ;
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Rééquilibrer le système nerveux autonome, essentiel pour réguler la température, le sommeil et l’humeur ;
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Stimuler la circulation et la vitalité tissulaire ;
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Réveiller la perception interne, qui devient un appui fiable malgré les changements hormonaux.
Peu à peu, la personne retrouve une unité de ressenti : son corps redevient un repère, non plus une contrainte.
Pour mieux comprendre la sensation d’une séance et la manière dont le corps répond au toucher lent, vous pouvez lire : « Que ressent-on pendant et après une séance de fasciathérapie ? »
Un effet indirect sur l’équilibre hormonal
La fasciathérapie ne vise pas à modifier directement les taux d’hormones.
En revanche, elle agit sur les fascias qui possèdent des récepteurs hormonaux et réagissent aux fluctuations du cycle féminin.
En libérant les tensions, en améliorant la capacité d’adaptation du tissu et en apaisant le système nerveux, la fasciathérapie peut atténuer certains effets corporels liés à la préménopause : raideurs, sensations de chaleur, fatigue émotionnelle, impression de “ne plus être exactement dans son corps”.
Elle n’agit pas sur la glande endocrine, mais sur le milieu dans lequel les hormones agissent, favorisant une meilleure régulation globale.
Pour aller plus loin sur la dimension vivante et réactive du tissu conjonctif, découvrez : « Fascia vivant : continuité, mouvement et complexité ».
Conclusion
La préménopause est une période de transformation profonde, parfois déroutante, souvent épuisante, mais aussi pleine de possibilités si l’on prend soin de son corps autrement.
La fasciathérapie offre un espace pour se déposer, écouter ce qui change, accueillir ses variables internes sans les subir.
En rétablissant un dialogue sensible avec le corps, elle permet de traverser cette phase avec plus de stabilité, de détente et de confiance.
Un accompagnement corporel régulier peut devenir un véritable allié de cette étape de vie, en soutenant la présence, le ressenti et la réconciliation avec soi.
Si vous traversez une période de fatigue ou de surcharge, cet article peut également vous éclairer : « Burn-out : quand le corps n’a plus de ressort ».
Vous voulez consulter un fasciathérapeute?
Voici le lien : Association Suisse de Fasciathérapie 🇨🇭