Quand on cherche un témoignage en fasciathérapie, on tombe souvent sur des récits de mieux-être physique. Mais parfois, la transformation va bien plus loin.
C’est le cas de Sandra, qui raconte ici, avec simplicité et sincérité, comment l’écoute de son corps l’a conduite à changer profondément de direction. Une rencontre inattendue avec la fasciathérapie, qui l’a guidée, étape par étape, vers une autre manière de vivre.
Ce témoignage de fasciathérapie fait écho à l’interview de Céline Daléry, praticienne, qui parlait des trois niveaux de transformation : le corps, la mémoire et la relation. ( lire l’article)
Avec Sandra, c’est du point de vue de la cliente que cette transformation prend corps, dans toute sa puissance discrète.
Sandra n’a pas cherché la fasciathérapie. Elle l’a rencontrée par hasard, en consultant une ostéopathe au toucher très doux. Ce qui l’a marquée à l’époque, ce n’est pas seulement le soulagement physique, mais quelque chose de plus subtil, de plus profond :
« Chaque fois que je quittais le cabinet, je ressentais beaucoup de choses au niveau de mon corps et de mes émotions. Ça me surprenait à chaque fois. »
Plus tard, en revenant vivre à Morges, elle retrouve la trace de cette thérapeute et découvre le mot qui lui manquait : fasciathérapie. Elle décide de chercher une praticienne dans sa région. Et c’est ainsi qu’elle commence son propre parcours.
« Ce n’était plus mon mental qui me contrôlait, c’était le corps »
Dès les premières séances, Sandra ressent un changement radical.
« Ça a été un bouleversement immédiat. Trois, quatre jours après, j’avais une toute autre perspective sur ma carrière. »
Le corps avait pris les devants. Il ne s’agissait plus seulement de soulager une douleur, mais de recevoir une direction. Et cette direction allait la conduire à revoir sa vie, à ouvrir des portes qu’elle n’imaginait pas.
« J’ai fait beaucoup de changements depuis. C’est là que je me suis dit que j’avais l’âme d’une coach. »
« Je ressentais encore les tensions, mais autrement »
Sandra continue de venir pour ses tensions, mais la fréquence a changé. Avant, c’était presque une fois par mois. Aujourd’hui, c’est plus ponctuel.
« Maintenant je m’arrête, je prends le temps de comprendre : d’où ça vient, qu’est-ce que je ressens ? »
Car derrière ces tensions, elle perçoit des émotions non traitées, des restes du passé. Et elle comprend qu’écouter le corps, c’est ouvrir un tout. Ce n’est pas simple, ce n’est pas magique ; mais c’est profond.
« Quand on laisse le corps parler, c’est tout notre être qui bouge. C’est un système qui veut reprendre ses droits. »
« Je suivais le chemin de mon père… et j’ai arrêté la progression »
Un moment fort de l’interview, c’est lorsque Sandra évoque son père, atteint de fibromyalgie.
Elle dit :
« Je savais que je suivais son chemin, progressivement. Et la fasciathérapie a permis de mettre un terme à cette progression. »
Elle insiste : pour les personnes qui vivent avec des tensions importantes, la fasciathérapie peut vraiment apporter un soutien. Mais elle ajoute aussi une mise en garde :
« Si, comme moi, ces tensions sont liées à un blocage émotionnel… une fois qu’on les libère, il faut faire un vrai travail à côté. »
C’est ce qu’elle propose aujourd’hui dans son accompagnement de coach.
« J’ai passé ma vie à m’adapter, à cacher qui j’étais »
Avant ce changement, Sandra travaillait comme assistante administrative. Tout allait bien de l’extérieur. Mais au fond, elle le dit sans détour :
« J’étais pas à ma place. J’avais un masque. Je ne montrais pas qui j’étais au fond. »
C’est le corps qui l’a reconnectée à elle-même. Par un effet miroir, elle rencontre une personne qui lui ressemble profondément… et se rend compte que cette personne, c’est elle.
« Comment je vais faire pour m’aligner à cette personne qui est moi ? »
Depuis, elle a entamé une reconversion. À partir du mois d’août, elle lancera son activité indépendante : coaching, formations bureautiques, accompagnement de petites entreprises. Et elle publiera aussi son premier roman.
« Le passé a construit la personne que je suis aujourd’hui »
Pour Sandra, ce parcours n’efface rien. Il met en lumière.
Elle ne renie pas ce qu’elle a vécu : elle l’intègre. L’écriture l’aide à cicatriser, à comprendre, à transmettre. C’est aussi un des outils qu’elle utilise en coaching.
Son message est clair, sans exagération, sans promesse facile. Il dit simplement que la fasciathérapie a été un déclencheur. Que le corps savait avant elle. Et que tout a commencé le jour où elle a accepté de l’écouter.
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Et vous ?
Et si vos douleurs avaient un message à vous transmettre ?
Et si votre corps savait, lui aussi, où vous guider ?
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